De
nos jours, nous remarquons la volonté de certains États à rendre vivante leurs démocraties. Il est même devenu, une obligation pour les acteurs
en charge de la gestion du pouvoir, de rendre effectif cet état de chose.
D’ailleurs
la mise en œuvre d’une pareille
volonté politique des gouvernants d’une nation démontre leur bonne
foi à faire impliquer de façon effective leurs citoyens dans le processus de développement, ce qui est la logique d’une gestion
transparente. Un
tel mode de gouvernance est recommandé pour l’atteinte des objectifs d’un
régime, puisque la paix et la sécurité des biens et des personnes sont des
valeurs morales qui sont tissées dans cette société qui a priori parle presque
le même langage.
Il n’y a qu’un seul engagement politique qui aboutit à cet
exercice de gestion commune du pouvoir : c’est la citoyenneté participative.
La citoyenneté participative est aujourd’hui une forme de gestion du pouvoir qui
est adoptée par les nations du monde qui aspirent à un développement
harmonieux sans contestations sociales. Elle est ainsi qualifiée, en ce sens
qu’elle promeut le citoyen dans sa société en lui permettant d’opiner sur toutes les questions
relatives au bien être de la nation.
Il faut aussi souligner que dans cette
citoyenneté participative les décisions, même de coopération internationale
sont prises avec les citoyens, et ici par l’intermédiaire de leurs
représentants à l’Assemblée Nationale.
Dans la citoyenneté participative, le
pouvoir est exercé par tous les citoyens, ce qui permet le consensus ou tout au
moins le disensus au niveau des décisions gouvernementales. Ces dernières sont soumises aux règles constitutionnelles
qui régissent cet État puisque c’est une forme de gestion du pouvoir qui fait
participer amplement et activement tous
les citoyens de la nation à la vie politique, institutionnelle des décisions étatiques.
C’est pour cela qu’elle est considérée comme un facteur de développement d’une nation.
Nous ne pouvons pas évoquer la citoyenneté participative en tant que facteur de développement sans exposer les tares. Il faut aussi reconnaître que certaines organisations telles que les mouvements syndicalistes, les institutions religieuses, les ONG (Organisations Non Gouvernementales) et la société civile sont souvent manipulées, au lieu de mener la veille citoyenne dans les affaires gouvernementales. Le rôle de ces institutions est de servir d'intermédiaire entre le peuple et le gouvernement puis fournir des mécanismes constructifs de participation démocratique mais force est de constater qu'il y a des déviations car l'exécutif et la majorité parlementaire ne font qu'un et cette dernière ne joue plus son rôle de contrôleur.
Les gouvernants
se soucient de la volonté du peuple car
c’est celui-ci qui, si on peut le dire ainsi, décide de ce qui semble le mieux
pour sa vie sociale.
Par ailleurs, la citoyenneté participative est cette forme
de gestion où le respect des institutions est mise en valeur avec à la clé le
respect des décisions de justice. Le
peuple semble avoir le pouvoir en main, ce qui permet l’égalité et la solidarité
au sein de cette nation.
Citoyenneté et démocratie participatives sont très présentes
actuellement dans les pratiques et les réflexions. Les pays dits
démocratiques sont ceux qui matérialisent l‘égalité de participation des
citoyens et qui leur assurent une place de choix pour influencer les grandes
orientations dans la conduite du pays.
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