jeudi 31 mars 2016

WOLOF VS FRANCAIS

Le wolof est une des langues nationales du Sénégal. Elle est d’ailleurs la plus fréquente et je dirai même la plus parlée sur toute l’étendue du territoire national. Sur dix sénégalais, huit s’expriment en Wolof.

Le citoyen sénégalais est attaché à son patrimoine culturel si bien qu’où il se trouve, il n’a pas le complexe de parler sa langue nationale. C’est vrai que parler sa langue nationale ne doit pas être un complexe pour nous mais sachons parler.

 En effet, il n’y a rien de plus cher que le patrimoine culturel. C’est la représentation même de l’héritage que nous ont laissé nos aïeuls et il nous revient en retour de conserver ces valeurs sacrées.

La langue constitue un facteur important dans la détermination de l’origine et de l’identité d’un individu mais il ne sert à rien de vouloir l’imposer aux autres en y restant accroché. Il faut reconnaitre que la majorité des pays africains étaient sous la domination des colonies françaises et britanniques ; c’est de là que le blanc nous a imposé les langues française et anglaise qui sont devenues des langues administratives donc que nous le voulons ou pas, nous devons parler ces langues de travail quand il le faut.

Au Sénégal, il n’y a souvent pas de distinction entre l’administration, la rue et la maison. Quand le citoyen te rencontre, qu’il te connaisse ou pas, le premier mot qu’il te dira sera en wolof : ça commence souvent par les salutations mais en tant que non sénégalais, tant que vous ne lui faites pas comprendre que vous n’êtes pas du pays, vous risquez de vous perdre tout au long de la discussion.

Les hommes ne tombent pas du ciel; nous venons tous d’un milieu et nous avons tous des cultures différentes. Imaginez un seul instant ce que serait le monde si chacun devait parler sa langue nationale a chaque individu qu’il rencontre : il y aurait mal compréhension. C’est pour éviter des frustrations que nous devons faire l’effort de nous exprimer dans une langue commune qui est celle administrative, propre au pays dans lequel nous nous trouvons.

 Le wolof a tendance à dominer le français au Sénégal et cela risque d’avoir des conséquences néfastes sur le système éducatif. «L’habitude est une seconde nature» dit-on et à cette allure, cela ne facilite pas l’intégration aux non-sénégalais. Il n’est interdit à personne de

mardi 15 mars 2016

PORT DE SAC FÉMININ PAR LES HOMMES : MODE? OU HOMOSEXUALITÉ?

De nos jours nous remarquons que la majorité de la jeunesse masculine porte des sacs féminins à deux bras.Ces jeunes font souvent partie de la communauté estudiantine. Que représente le port de sac à deux bras au Sénégal?

Certains comportements et certaines valeurs malsains ne doivent pas être acceptés au sein de la société. Au nombre de ces valeurs, nous pouvons citer l'homosexualité qui est une problématique dans tous les pays du monde entier. Pratiquer l'homosexualité, c'est désirer une personne du même sexe que soi, au point d'avoir des rapports sexuels avec elle.

Il existe au Sénégal une grande star de la musique africaine du nom de Wally Seck. Ce phénomène de port de sac féminin serait venu de lui: affirment certains autochtones. Le jeune homme aurait tendance à montrer à travers sa façon de s'habiller, des caractères homosexuels ("Gordjiguen" en Wolof). De plus il est taxé d'avoir des amis homosexuels qui le soutiennent lors de ses montées sur scène. Malgré les accusations, l'homme a toujours eu des fans et est apprécié du public sénégalais. Ici à Dakar, nous remarquons la plupart des jeunes porter un sac à deux bras. Cette pratique est tellement rependue si bien que les jeunes s'opposant à de tels actes, ont crée des camps pour lutter contre la détention de sac à deux bras par les hommes. Ils sont très discrets car il n'y a aucun signe qui permet de les identifier. C'est ce qui les aide à se fondre dans la masse de leurs camarades étudiants afin de sillonner les parages de l'université à la recherche de "porteurs de sacs": c'est leur mode opératoire. Une fois qu'ils arrivent à identifier le porteur d'un tel sac, ils s'attaquent tous à lui pour le battre en vue de lui retirer le sac,qu'ils détruisent au vu et au su de tout le monde.

J'ai eu la chance d'assister à un tel scénario au campus social de l'UCAD. Je l'ai trouvé triste car le jeune homme a été humilié devant toute une population, il s'est fait battre sauvagement par ses camarades et tous ses affaires (documents) ont été rependus sur la scène de l'acte. Il essayait de se défendre en se

vendredi 11 mars 2016

(VIDEO) LA PRISON LA PLUS DANGEREUSE DES ETATS-UNIS

Après avoir regardé cette vidéo, j'ai compris que l’insécurité en Afrique ne fait pas le poids. La vraie délinquance se trouve ailleurs.

COUMBA SYLLA S'ADRESSE A LA 46è PROMOTION DU CESTI

Coumba Sylla, agencière à l'AFP (Agence France-Presse) et ancienne journaliste à Walfadjri était notre invitée ce jeudi 10 mars 2016 sous l'initiative de Mme Bernadette SONKO, enseignante au CESTI. 

Nos discussions étaient basées sur le métier de l'agencier et les comportements à avoir pour mener à bien ce métier. Comme son nom l'indique, l'agencier a pour rôle d'agencer les informations. Il va à la recherche de l'information,collecte,analyse,vérifie et les distribue aux différents organes de presse qui sont abonnés tout en s'assurant de la véracité des faits. Selon Coumba, le métier de journaliste est un métier noble. C'est une question de passion,de vocation car on est pas journaliste pour devenir riche. 

Certes le journalisme peut nous ouvrir d'autres portes mais on ne choisit pas d’être journaliste pour se remplir les poches. Elle nous a entretenu sur les rouages du métier et nous a raconté quelques expériences vécues lors de son parcours professionnel. Il faut juste retenir que pour être un bon

DROITS DE L'ENFANT ET JOURNALISME.


Le thème du carrefour d'actualités du 29 Février 2016 était: l'Ethique journalistique et droits de l'enfant". Mme Claire BRISSET, une ancienne journaliste et spécialiste des droits de l'enfant à L’UNICEF était la conférencière. Étymologiquement, le terme vient du latin "infans" qui signifie: "qui ne parle pas"


Chez les romains, ce terme désignait l'enfant dès sa naissance jusqu'à l'âge de sept ans. Cette notion a beaucoup évolué à travers les siècles et les cultures pour finalement désigner l’être humain, de sa naissance jusqu'à l'âge adulte. Mais cette conception de l'enfant était large et l'âge de la majorité variait d'une culture à une autre.

 La naissance formelle des droits de l'enfant date du XXème siècle avec la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme "DUDH" qui a vu le jour en 1948. En 1959, les Nations Unies adoptent la "DUDH" et 20 ans après c'est-à-dire en 1979, il y eut un génocide. Ainsi, la Pologne demande aux Nations Unies de