vendredi 1 avril 2016

CAR RAPIDE:CAS D'INSÉCURITÉ.



Les cars rapides représentent au Sénégal, un moyen de transport rapide comme son nom l’indique, fiable et économique mais dangereux. Dangereux en ce sens que beaucoup de jeunes empruntent ces minibus, à la quête du gain facile.


 Autrement dit, ils sont à la recherche de biens précieux tels que les bijoux, les téléphones portables, de l'argent et souvent des sacs à mains.

 Leur mode opératoire est très discret si bien que n’importe qui peut se faire avoir à la moindre inattention. Ce mode opératoire consiste à se coller à la cible quand il est assis puisque les cars sont toujours bourrés de passagers et certains sont obligés de rester debout. Une fois qu'ils arrivent à créer ce contact, ils vous retirent minutieusement vos objets, se les passent de façon intelligente sans pour autant vous perturber; ce n'est qu'une fois à destination que vous vous en rendrez compte mais c'est toujours trop tard car l'irréparable est fait.

 Ces voleurs sont confondus dans la masse et sont prêts à vous déposséder de vos biens à la moindre occasion. C'est d'ailleurs pour cela qu'il est recommandé de garder son téléphone portable en main et d'avoir un œil sur son sac et ses poches car ils sont capables de tout, que vous soyez debout ou assis. Certains se font
même prendre en flagrant délit mais ne sont malheureusement pas punis. 

 Certains sont, parait-il, en complicité avec les apprentis du chauffeur car ce sont ces derniers qui assurent les montées à bord du car et les descentes des clients à destination donc il leur sera plus facile de vous prendre en charge. Pour cela il est important d'éviter les contacts trop physiques; il est vrai que d'une part ce contact est inévitable mais d’autre part, il est suspect. On peut dire en réalité, qu'ils sont les propriétaires du véhicule car le chauffeur ne marque aucun arrêt sans leur signal qui consiste à frapper à plusieurs reprises le véhicule avec les pièces de monnaie.

La ville de Dakar est apparemment calme, sans insécurité mais en réalité tout se fait dans la discrétion, comme un peu partout dans les autres pays d'Afrique.

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