mardi 19 avril 2016

LA SOCIOLOGIE GÉNÉRALE: UNE SCIENCE D'OBSERVATION.

L1 / CESTI
 Amen T. HEDJI
SOCIOLOGIE GÉNÉRALE

Résumé des 3 méthodes d'observation en sociologie

La sociologie est l'étude des faits, comportements sociaux et humains pour autant qu'ils dépendent des groupes sociaux où ils apparaissent. C’est une science qui s'intéresse à tous les phénomènes de société qu'elle s'efforce de décrire et d'expliquer à partir de ses différents aspects notamment ceux institutionnels, organisationnels, idéologiques, religieux, politiques. Pour parvenir à la collecte d'informations, les journalistes usent de 3 grandes méthodes: 
     Observation directe
L'observation directe (OD):comme son nom l'indique, elle consiste en la collecte d'informations en temps réel et nécessite une présence physique sur le terrain afin d'observer la situation pour mieux rendre compte. Elle est divisée en plusieurs étapes à savoir: l'entrée sur le terrain, qui sous-entend la situation délimitée en ce qu'elle forme un système dynamique propre à lui-même. La situation doit être accessible et ouverte à tout observateur qui ne perturbe pas. L’observateur a pour rôle de choisir entre l'ouverture et la dissimulation (qui rencontre 4 problèmes).Quel que soit le degré de connaissance du journaliste, il doit rester naïf et on doit sentir en lui l'envie de recherche. En effet, cette collecte conduit à une comparaison systématique des données. Le journaliste trie et met au propre ses hypothèses .Vient à présent l'étape de l'enregistrement qui obéit à des critères: notes descriptives, cursives et neutres, comptes rendus synthétiques, extensifs et signalitifs.


 Entretien non-directif

-L'entretien non-directif (END):encore appelé interview, elle fait partie des meilleures méthodes d'obtention de l'information désirée. C'est tout simplement un contact direct et interpersonnel que le journaliste créé avec son interlocuteur sur un sujet précis. Il met en exergue 2 types d'entrevue: dirigée et non-directive. Dans le premier cas, l'intervieweur prend en main la direction de l'entretien grâce à des séries de questions auxquelles l'interviewé essaye de répondre; tandis que dans le second cas, le journaliste laisse le sujet s'exprimer en toute liberté sur un sujet proposé. La non-directivité, le rôle des interlocuteurs et la préparation dudit entretien, font partie des caractéristiques de l'entrevue non-directive. L'entretien non-directif suppose un contact préliminaire c'est-à-dire que le journaliste met son interlocuteur au parfum de ce qui l'attend. Il faut faire connaissance pour une préparation intellectuelle et physique. Ainsi, l'interviewé découvre la personnalité du journaliste. Au début de l'entretien, il est souhaitable de rappeler les règles du jeu. En d’autres termes, le rappel du thème et du but de l'entretien, sans oublier les conditions déontologiques et la demande d'enregistrement. De là, le journaliste à le pouvoir sur le sujet, ouvre le débat, écoute l'autre, recherche l'information appropriée, relance puis met fin à l'entretien tout en restant dans la marge du temps imparti. De même, il est possible de soulever des questions de précision pour plus de transparence et enfin mener les analyses, qui sont: celle de conformité, qui vérifie si ce qu'on dit correspond à ce qu'on est. Et celle de contradiction qui précise ou reprécise si il y a des informations contraires ou contradictoires durant le même entretien.

      Focus group
- Le focus group ou groupe de discussion: elle réunit 6 à 12 personnes et un journaliste afin de discuter de façon structurée d'un sujet particulier. Il nécessite un concept, un objectif, une méthodologie, du temps et un budget. Le groupe est formé à partir des profils sociaux-économiques des participants, l'âge, le sexe, les liens d'autorité, la langue...Le journaliste doit éviter au maximum les chasseurs de perdîmes puis s'assurer de la pertinence et de la bonne capacité de discussion des participants. Le débat se déroule habituellement en 3 temps : l'introduction pour lancer les discussions, la discussion proprement dite et la conclusion pour marquer la fin. En tant qu'animateur, le journaliste doit faciliter la tâche aux intervenants afin qu'ils dévoilent leurs émotions. Il doit surtout faire preuve d'attention et chercher à comprendre les points d'ombre. Il est maître du déroulement de la discussion et contrôle les participants qui troublent la quiétude et la liberté d'expression des autres. Il ne faut surtout pas tisser des relations d'amitié. Tout cela peut se passer dans 2 styles d'animation au choix: le style directif qui tend à intervenir constamment dans le processus de groupe. Celui non-directif s'assure que la conversation ne va pas dans le décor. Le journaliste interroge à tour de rôle et neutralise les experts du sujet dont il est question afin de ne pas intimider les autres interlocuteurs. Le bon journaliste cherche toujours au-delà des faits pour mieux comprendre certaines situations. Les insuffisances du focus group se situent au niveau du management équilibré du groupe et du temps, puis du coût.


La sociologie est devenue une discipline à part entière. Puisque la société ne vit que de faits, cette science étudie chaque fait en fonction de la catégorie à laquelle il appartient. Autrement dit, nous observons une division des objets d'études : sociologie des arts, sociologie de la fille, sociologie du sport...


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