
Tout au long de sa formation au CESTI, chaque étudiant est tenu d'avoir un parrain ou une marraine. Non pas pour une prise en charge mais juste pour apporter le soutien dont l'apprenant a besoin pour réussir sa mission. Cette année, l'amicale des étudiants du CESTI a sacrifié à la tradition en trouvant un créneau pour organiser cet événement qui entre dans le cadre des journées du cinquantenaire de cette école qui ont eu lieu les 11, 12, 13 et 14 Mai 2016. Le samedi 14 était la dernière journée qui devait mettre fin aux festivités.
Le chronogramme était prévu comme suit:
-journée portes ouvertes (les invités ont le privilège de visiter tous les locaux de l'école), festival journaux lycéens
- dégustation de plats africains (chaque nationalité du CESTI doit présenter un met de chez lui. Il y avait le Sénégal, le Bénin, le Togo, la Cote d'Ivoire, le Cameroun, le Mali, la Guinée et la France)
-dîner de gala à la place du souvenir africain.
Une bonne partie des étudiants était présente lors des manifestations. Ils étaient vêtus de T-shirts confectionnés pour cette journée. On pouvait remarquer une exposition de livres dans la cour de l'école. Tout le monde était actif pour que la fête soit belle, des chaises étaient installées de part et d'autre pour accueillir les invités.
À l'entrée du CESTI plus précisement dans le hall principal, était installé un Disc Jockey (DJ) qui assurait la sonorisation. À vrai dire, il manquait d'efficacité car d'une part il n'était pas bien équipé. Il était muni que d'une clé USB, d'un amplificateur et d'un micro à fil qui n'est pas trop de bonne qualité car le son n'était pas net. D'autre part, les morceaux qu'il balançait n'étaient plus trop à la page et ne faisaient pas bouger donc j'étais obligé de le remplacer vu qu'il gâtait l'image des étudiants. Pour participer à la réussite de la fête, j'étais obligé de prendre sa place, non seulement j'avais mon PC (ce qu'il n'avait pas) mais également une collection de nouveaux sons.
Quelques minutes après l'animation que je faisais, les gens étaient plus dans le mouvement, ils étaient égayés par le rythme de la musique. J'ai pris le soin de diversifier les sons car il y avait beaucoup de nationalités et chacun devait se sentir chez lui. Certaines personnes me faisaient la pression tout en disant que la musique sénégalaise était délaissée alors que tel n'était pas le cas donc je ne me fiais pas à leurs propos puisqu'il me fallait assez de concentration. Dans le même temps, deux étudiants du CESTI se partageaient le micro pour garder en haleine le public.
Chaque parrain montait sur le podium après avoir été annoncé par les animateurs pour offrir un cadeau au filleul(e). Certains venaient avec des emballages et d'autres les bras ballants. Ce fut le cas de Mansour BA, mon parrain qui promet faire un geste prochainement. Pour moi, le matériel ne compte pas forcément. Quand arrive le moment de la dégustation, les invités se grouillaient pour savourer les différents plats proposés par les étudiants. Le DJ n'a pas manqué cette partie pendant que moi j'étais devant mon PC à sélectionner les bons morceaux même si ce n'est pas mon job: je n'étais pas payé pour ça mais je le faisais juste pour mon école. Cette dernière fait partie des meilleures en Afrique dans le monde journalistique donc l'équipement en image et en son est de dernière génération. Il est donc inconcevable qu'on cherche un individu en dehors de l'école pour s'occuper de la sonorisation.
Une fois l'étape de la dégustation finie, la partie la plus intéressante devait arriver: c'est la prestation de chaque pays sur un morceau de chez lui. Étant donné que la charité bien ordonnée commence par soi-même, le Sénégal devait ouvrir le bal. Sur ce, je n'ai pas hésité à balancer le célèbre morceau "malaw" de Pape Diouf. Tout à coup, ils se sont mis à hésiter, les uns bousculaient les autres pour ne pas danser.
Le Bénin devait suivre mais tant que les autochtones ne passeront pas, aucun pays ne passera. J'avais le drapeau du Bénin enroulé au cou car il était convenu qu'en voulant faire la présentation de notre pays, je sois devant. J'avais tellement envie d'exposer mes talents de danseur mais mes amis du Sénégal m'en ont pas donné l'occasion. Le soleil disparaissait, les invités rentraient car le dîner de gala était prévu pour 21 heures, raison pour laquelle chacun devait vite rentrer pour récupérer. Les étudiants de la 46e promotion s'échangeaient le micro pour imiter certains professeurs. C'était un spectacle de rires et de moments intenses. Ainsi prend fin cette journée qui était bénéfique pour chacun d'entre nous. C'est vrai que nous n'avons pas pu donner nos impressions mais la fête était belle. .
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