ON NE NAÎT PAS RÉFUGIÉ MAIS ON LE DEVIENT.

Le réfugié est un individu quelconque, qui par contraintes, quitte son pays pour un autre, suite à des conflits, différends territoriaux, guerres et attentats. Nombreux sont ceux qui deviennent réfugiés, sans domiciles fixes (SDF) et se trouvent confrontés à des problématiques, une fois en dehors de leurs territoires.

En effet, se trouvant dans l’incapacité de résister aux différentes formes de violences qui prévalent autour d’eux, les individus victimes de tensions sociales fuguent vers d’autres horizons à la recherche de stabilité sociale.

Ainsi, leur mode de vie change puisqu’ils intègrent un nouveau milieu et ne sont pas toujours les bienvenus. Si on choisissait d’être réfugié,
personne ne le serait. Autrement dit, on ne naît pas réfugié mais on le devient quand des situations s’imposent et qu’on est obligé d’assumer; cela peut arriver à n’importe qui.

Faute de moyens et dans le souci de préserver la vie de leurs familles, ils mènent un voyage sans fin vers des destinations inconnues puisque rien n’était prévu. Du coup, ils changent de statut, sont marginalisés et ne bénéficient pas toujours des droits réservés au citoyen standard.

D’où la nécessité de prendre conscience du fait que ceux et celles à qui on donne le titre « réfugié » ne sont pas différents de nous. Séparés des leurs, maltraités, dépossédés, les individus victimes de tensions sociales, se trouvent sans toits du jour au lendemain.

En cette journée mondiale du réfugié, voyons-les autrement et donnons-leur une chance de s’intégrer aisément et de se sentir chez eux. Ensemble avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), changeons de regard envers ces femmes, hommes et enfants qui n’ont pas choisi de vivre ce genre de situation.