jeudi 18 août 2016

L'Afrique face à la mondialisation

source image: www.afrik.com

La mondialisation ou globalisation est un concept d’actualité, une tendance des entreprises multinationales à concevoir des stratégies à l’échelle planétaire, conduisant à la mise en place d’un marché mondial unifié. Elle est caractérisée entre autres, par l'interdépendance des individus, la fluidité des mouvements financiers, l'extension progressive des échanges de biens, services et capitaux. 
C'est sur ce concept qui occidentalise la planète, que nous soumettrons notre réflexion en accentuant quelques aspects d’occidentalisation de nos vies.

Dans nos sociétés actuelles, force est de constater que la majorité des africains porte le choix sur le mode de vie occidental au détriment de celui local, sans véritable traumatisme. 


L’Afrique noire est de nos jours à l’image de l’Occident aux plans sanitaire, vestimentaire, alimentaire, comportemental, etc. Les différentes pratiques et habitudes d’ici ont laissé place au suivisme et la couche favorite de cette désaccoutumance est la jeunesse. La consommation étrangère est devenue son quotidien. Des films (exemple de la série américaine dallas) et feuilletons, en passant par les nouveautés électroménagers, la manière de penser et de se comporter en société, les jeunes africains sont des consommateurs passifs des produits importés, et cela sans esprit critique. 


Cette globalisation s’étend même au niveau architectural. Autrement dit, une fois hors de son cadre habituel, on ne se sent pas  toujours dépaysé puisque les plans de constructions, l’aspect des villes demeure presque identique. 



La tendance est le ''paraître'' ou l'apparence occidentale et n'est pas à la page celui qui est en marge de cela. Alors, une bonne partie de la jeunesse s'engouffre de façon ignorante dans la masse. Par conséquent, nous assistons à la perte d'énormes richesses, du patrimoine culturel. 


Quelques langues africaines disparaissent peu à peu, la biodiversité est restreinte, les sages et les ascendants s’en vont  avec les vêtues et secrets, les milliers de variétés d’espèces animales et végétales se résument juste à quelques unes connues de tous.



 Pouvons nous parler d'uniformisation sans évoquer la présence de l'américanisation?. En d'autres termes, l'American way of life (le mode de vie américain) et les valeurs éthiques s’étendent progressivement; la belle preuve est que la boisson «Coca-Cola» sillonne tous les coins du monde entier, le ''Hamburger royal'' ou le ''Chawarma'' sont connus de tous, avec une panoplie de fast-foods qui émergent. Les pantalons jeans quant à eux, triomphent sur toute l’étendue planétaire.



Les comportements à l’occidentale mûrissent en nous et c’est un phénomène à l’encre indélébile. L’Occident reflète le déracinement planétaire et apparaît comme une bombe à retardement pour les civilisations. Non seulement il sépare les peuples de leurs terroirs, quelque soit la situation géographique mais rompt le lien social existant entre les individus. Chaque milieu a ses réalités; contrairement à l'Afrique, l’Occident incarne des réalités bien définies, dont une entité géographique, une religion, une philosophie, une race et un système économique bien distinct. Raison de plus pour que les africains cessent de copier sans faire le tri.



Il fut un temps, les civilisations des années XIX croyaient à la suprématie de la race blanche mais en réalité, cette suprématie n’appartient pas qu’aux blancs. Au plan culturel, des confusions sont faites, concernant le mot «culturel» qui a des connotations variées. Ladite culture peut être donc définie comme une réponse apportée par les groupes humains aux problèmes de leur existence sociale. Il faut avouer qu’autrefois, la culture couvrait l’intégralité de l’activité humaine mais de nos jours, la société moderne a limité la culture aux préoccupations culturelles ministérielles. La culture peut toujours être perçue sous d’autres angles: l’homme cultivé et l’ensemble des symboles et critères qui identifient l’homme.


Les diverses stratégies de développement mises en œuvre ne sont rien d’autre qu’un nouveau système d’auto-colonisation. Auto-colonisation en ce sens qu’elles déclenchent un processus de perte d’identité dans le seul but de s’approprier les valeurs étrangères. La diffusion des instruments de pouvoir fait partie de l’une des plus grandes prouesses de l’occidentalisation. Les peuples du tiers-monde, une fois éloignés de leurs identités culturelles, peinent à s’adapter aux rapports liés à l’administration du temps des indépendances. Cette identité se voit compensée par celle occidentale, qui a atteint l’échelle mondiale, voire planétaire.



Bien qu'ayant des aspects positifs dont l'accroissement des contacts entre les continents, la mondialisation revêt d'autres formes d'effets écologiques et sociaux néfastes. Cela se traduit par les changements climatiques, l'accroissement de la pauvreté ainsi que celui des distances économiques et sociales entre groupes humains. Ne serait-il pas bien de remettre en question la logique fondamentale du système capitaliste pour aboutir à une recherche d'alternatives? 

3 commentaires:

Unknown a dit…

Le système capitaliste selon moi est le meilleur des systèmes. Et puis le temps évolue, l'homme doit évoluer avec,, de nos jours pour s'intégrer dans un groupe il faut avoir les mêmes habitudes si non on ne t'accepte pas. Alors je ne pense pas que ''l'individualisme'' changerai conviendrait

Unknown a dit…

Changerait quelque chose#

Unknown a dit…

Changerait quelque chose#