
Il est environs 19heures au Centre-ville de Dakar et la fraîcheur balaie le paysage. La façade de Daniel Sorano situé non loin du Ministère de l'intérieur est à peine occupée; quelques personnes font leur entrée pour le spectacle. À la porte, il y a des vigiles ainsi que 2 hommes qui contrôlent les tickets d'accès.
En contournant le bâtiment, une porte sécurisée mène dans une grande pièce à laquelle il faut accéder en traversant d'étroits couloirs où plusieurs chambres se font face. Des hommes et femmes vont et viennent: ce sont les membres de la troupe qui doit prester. Elle est composée de danseurs, de chanteurs, d'acrobates.. Certains s'habillent en rigolant pendant que d'autres répètent .
Au même moment, quelques uns s'activent à revoir le matériel : tam tam , gongs..Un grand rideau sépare la pièce de celle des spectateurs.
Il fait légèrement sombre et un reflet lumineux provenant de la salle de spectacle éclaire les coulisses qui comportent les projecteurs qui n'étaient pas tous allumés.
Une multitude de rideaux captive l'attention . Dans un coin, on aperçoit une machine installée permettant de guider ces rideaux qui servent d'interface entre le public et les "mis sur scène.
L'animateur qui doit conduire la soirée est debout, près du technicien de rideaux et relit son papier. Costume noir et cravate attachée sur une chemise col cassé, il est serein. De temps en temps, il consulte la troupe pour se renseigner sur les danses béninoises qui seront exécutées car à l'entendre parler, Eduardo est ni béninois, ni sénégalais.
Lassée de faire attendre, la responsable de la troupe demande qu'on démarre les festivités. Eduardo se familiarise avec son chaleureux public et ouvre officiellement la soirée. Parmi les spectateurs, plusieurs personnalités ont répondu présents. Il s'agit entre autres de M. Moussa KASSÉ, Consul honoraire du Bénin près le Sénégal ainsi que des journalistes et ambassadeurs.