vendredi 17 février 2017

La citoyenneté participative, facteur de développement

De nos jours, nous remarquons la volonté de certains États à rendre vivante leurs démocraties. Il est même devenu, une obligation pour les acteurs en charge de la gestion du pouvoir, de rendre effectif cet état de chose.
D’ailleurs la mise en œuvre d’une  pareille volonté  politique  des gouvernants d’une nation démontre leur bonne foi à faire impliquer de façon effective leurs citoyens dans le processus de développement, ce qui est la logique d’une gestion transparente. Un tel mode de gouvernance est recommandé pour l’atteinte des objectifs d’un régime, puisque la paix et la sécurité des biens et des personnes sont des valeurs morales qui sont tissées dans cette société qui a priori parle presque le même langage. 

Il n’y a qu’un seul engagement politique qui aboutit à cet exercice de gestion commune du pouvoir : c’est la citoyenneté participative. La citoyenneté participative est aujourd’hui une forme de gestion du pouvoir qui est adoptée par les nations du monde qui aspirent à un développement harmonieux sans contestations sociales. Elle est ainsi qualifiée, en ce sens qu’elle promeut le citoyen dans sa société en lui  permettant d’opiner sur toutes les questions relatives au bien être de la nation. 

Il faut aussi souligner que dans cette citoyenneté participative les décisions, même de coopération internationale sont prises avec les citoyens, et ici par l’intermédiaire de leurs représentants à l’Assemblée Nationale.

 Dans la citoyenneté participative, le pouvoir est exercé par tous les citoyens, ce qui permet le consensus ou tout au moins le disensus au niveau des décisions gouvernementales. Ces dernières  sont soumises aux règles constitutionnelles qui régissent cet État puisque c’est une forme de gestion du pouvoir qui fait participer  amplement et activement tous les citoyens de la nation à la vie politique, institutionnelle des décisions étatiques. C’est pour cela qu’elle est considérée comme un facteur de développement d’une nation. 

Nous ne pouvons pas évoquer la citoyenneté participative en tant que facteur de développement sans exposer les tares. Il faut aussi reconnaître que certaines organisations telles que les mouvements syndicalistes, les institutions religieuses, les ONG (Organisations Non Gouvernementales) et la société civile sont souvent manipulées, au lieu de mener la veille citoyenne dans les affaires gouvernementales. Le rôle de ces institutions est de servir d'intermédiaire entre le peuple et le gouvernement puis fournir des mécanismes constructifs de participation démocratique mais force est de constater qu'il y a des déviations car l'exécutif et la majorité parlementaire ne font qu'un et cette dernière ne joue plus son rôle de contrôleur.

Les gouvernants se soucient de la volonté du peuple  car c’est celui-ci qui, si on peut le dire ainsi, décide de ce qui semble le mieux pour sa vie sociale. 

Par ailleurs, la citoyenneté participative est cette forme de gestion où le respect des institutions est mise en valeur avec à la clé le respect des décisions de justice.  Le peuple semble avoir le pouvoir en main, ce qui permet l’égalité et la solidarité au sein de cette nation.

Citoyenneté et démocratie participatives sont très présentes actuellement dans les pratiques et les réflexions. Les pays dits démocratiques sont ceux qui matérialisent l‘égalité de participation des citoyens et qui leur assurent une place de choix pour influencer les grandes orientations dans la conduite du pays.

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