mardi 19 avril 2016

LA SOCIOLOGIE GÉNÉRALE: UNE SCIENCE D'OBSERVATION.

L1 / CESTI
 Amen T. HEDJI
SOCIOLOGIE GÉNÉRALE

Résumé des 3 méthodes d'observation en sociologie

La sociologie est l'étude des faits, comportements sociaux et humains pour autant qu'ils dépendent des groupes sociaux où ils apparaissent. C’est une science qui s'intéresse à tous les phénomènes de société qu'elle s'efforce de décrire et d'expliquer à partir de ses différents aspects notamment ceux institutionnels, organisationnels, idéologiques, religieux, politiques. Pour parvenir à la collecte d'informations, les journalistes usent de 3 grandes méthodes: 
     Observation directe
L'observation directe (OD):comme son nom l'indique, elle consiste en la collecte d'informations en temps réel et nécessite une présence physique sur le terrain afin d'observer la situation pour mieux rendre compte. Elle est divisée en plusieurs étapes à savoir: l'entrée sur le terrain, qui sous-entend la situation délimitée en ce qu'elle forme un système dynamique propre à lui-même. La situation doit être accessible et ouverte à tout observateur qui ne perturbe pas. L’observateur a pour rôle de choisir entre l'ouverture et la dissimulation (qui rencontre 4 problèmes).Quel que soit le degré de connaissance du journaliste, il doit rester naïf et on doit sentir en lui l'envie de recherche. En effet, cette collecte conduit à une comparaison systématique des données. Le journaliste trie et met au propre ses hypothèses .Vient à présent l'étape de l'enregistrement qui obéit à des critères: notes descriptives, cursives et neutres, comptes rendus synthétiques, extensifs et signalitifs.


 Entretien non-directif

-L'entretien non-directif (END):encore appelé interview, elle fait partie des meilleures méthodes d'obtention de l'information désirée. C'est tout simplement un contact direct et interpersonnel que le journaliste créé avec son interlocuteur sur un sujet précis. Il met en exergue 2 types d'entrevue: dirigée et non-directive. Dans le premier cas, l'intervieweur prend en main la direction de l'entretien grâce à des séries de questions auxquelles l'interviewé essaye de répondre; tandis que dans le second cas, le journaliste laisse le sujet s'exprimer en toute liberté sur un sujet proposé. La non-directivité, le rôle des interlocuteurs et la préparation dudit entretien, font partie des caractéristiques de l'entrevue non-directive. L'entretien non-directif suppose un contact préliminaire c'est-à-dire que le journaliste met son interlocuteur au parfum de ce qui l'attend. Il faut faire connaissance pour une préparation intellectuelle et physique. Ainsi, l'interviewé découvre la personnalité du journaliste. Au début de l'entretien, il est souhaitable de rappeler les règles du jeu. En d’autres termes, le rappel du thème et du but de l'entretien, sans oublier les conditions déontologiques et la demande d'enregistrement. De là, le journaliste à le pouvoir sur le sujet, ouvre le débat, écoute l'autre, recherche l'information appropriée, relance puis met fin à l'entretien tout en restant dans la marge du temps imparti. De même, il est possible de soulever des questions de précision pour plus de transparence et enfin mener les analyses, qui sont: celle de conformité, qui vérifie si ce qu'on dit correspond à ce qu'on est. Et celle de contradiction qui précise ou reprécise si il y a des informations contraires ou contradictoires durant le même entretien.

      Focus group
- Le focus group ou groupe de discussion: elle réunit 6 à 12 personnes et un journaliste afin de discuter de façon structurée d'un sujet particulier. Il nécessite un concept, un objectif, une méthodologie, du temps et un budget. Le groupe est formé à partir des profils sociaux-économiques des participants, l'âge, le sexe, les liens d'autorité, la langue...Le journaliste doit éviter au maximum les chasseurs de perdîmes puis s'assurer de la pertinence et de la bonne capacité de discussion des participants. Le débat se déroule habituellement en 3 temps : l'introduction pour lancer les discussions, la discussion proprement dite et la conclusion pour marquer la fin. En tant qu'animateur, le journaliste doit faciliter la tâche aux intervenants afin qu'ils dévoilent leurs émotions. Il doit surtout faire preuve d'attention et chercher à comprendre les points d'ombre. Il est maître du déroulement de la discussion et contrôle les participants qui troublent la quiétude et la liberté d'expression des autres. Il ne faut surtout pas tisser des relations d'amitié. Tout cela peut se passer dans 2 styles d'animation au choix: le style directif qui tend à intervenir constamment dans le processus de groupe. Celui non-directif s'assure que la conversation ne va pas dans le décor. Le journaliste interroge à tour de rôle et neutralise les experts du sujet dont il est question afin de ne pas intimider les autres interlocuteurs. Le bon journaliste cherche toujours au-delà des faits pour mieux comprendre certaines situations. Les insuffisances du focus group se situent au niveau du management équilibré du groupe et du temps, puis du coût.


La sociologie est devenue une discipline à part entière. Puisque la société ne vit que de faits, cette science étudie chaque fait en fonction de la catégorie à laquelle il appartient. Autrement dit, nous observons une division des objets d'études : sociologie des arts, sociologie de la fille, sociologie du sport...


lundi 18 avril 2016

Mieux orienter les nouveaux bacheliers de l'UCAD


Le mardi 20 janvier 2015, une rencontre a eu lieu entre le BIAO (Bureau d'Information et d'Aide à l'Orientation) et le CESTI dans le cadre de la journée d’accueil et d'information pour les nouveaux bacheliers de l'UCAD (Université Cheikh Anta Diop de Dakar). M. Mansour Thiaw, directeur des affaires pédagogiques, enseignant à la faculté des sciences a répondu aux préoccupations des étudiants, liées à la vie universitaire.

Le chronogramme de la journée était établi comme suit:
-mot de bienvenue par le directeur chargé des affaires pédagogiques
-présentation sommaire de l'école par le président de l'amicale des étudiants du CESTI
-discussion des membres de l'équipe invitée avec les étudiants

Créée en 1965 avec l'appui de l'UNESCO, le CESTI est une école multinationale à vocation journalistique prise sous la tutelle de l'aide canadienne avant sa récupération par l'état sénégalais. Elle fait partie des meilleures écoles en Afrique francophone et la formation est basée sur un cursus de 3 ans pour l'obtention de la Licence. Elle s'étend aussi au Master et au Doctorat. L'amicale des étudiants

vendredi 15 avril 2016

Un tour à l' Agence de Presse Sénégalaise.


Le jeudi 10 décembre 2015, les étudiants de la 46è promotion du CESTI ont effectué une sortie dans les locaux de l' Agence de Presse Sénégalaise. Cette visite était sous la direction de Mme Bernadette SONKO, enseignante en agence de presse au CESTI.

En effet, la sortie était organisée dans le but de faire toucher du doigt, la réalité aux étudiants. Autrement dit, de leur montrer les conditions de fabrication et d'analyse de l'information avant sa

mercredi 13 avril 2016

LA PRESSE ÉCRITE D'HIER À AUJOURD'HUI.



Les étudiants du CESTI  ont accueilli le mercredi 16 mars 2016, Mamadou Ibra Kane (directeur de publication des quotidiens Stades et Sunu lamb) et Cheikh Thiam (directeur de publication du quotidien Le soleil). Le thème de cet entretien avec les étudiants était "Entreprises de presse: difficultés et perspectives". L'histoire de la presse écrite ainsi que les difficultés liées au médium ont été les points focaux de cette rencontre.




Cheikh Thiam se prononce sur la crise de la presse.


Le secteur de la presse toute entière est en crise. Au Sénégal, Le soleil et RFM étaient les seuls médias du temps. Sud fm et Walfadjri existaient mais n'étaient pas concurrents. De 1993 à 1996, ils étaient les seuls quotidiens jusqu'à l'arrivée du quotidien Le matin.
En effet, c'était la période des vaches grasses car il n'y avait pas beaucoup de convives mais de nos jours, il existe plus de quinze organes. Malgré cet état de choses, le gâteau n'a pas augmenté. "La multiplication des supports crée la multiplicité des voies": affirme t-il. Les maisons de presse vivent des recettes et des publicités. C'est le cas de "soleil" qui aurait fermé ses portes sans les ventes et les insertions publicitaires: autrement dit, ce quotidien ne vit que des marchés. "Aujourd'hui, le soleil fait plus de 2 milliards de recettes publicitaires et respecte ses engagements vis-à-vis des employés; depuis Juin 2006, les salaires ont été augmentés de 40%" selon ses propos. Les entreprises ont un budget fixe au cours de l'année. De nos jours, la presse en ligne concurrence la presse écrite. Cette concurrence s'illustre par les panneaux numériques de diffusions publicitaires et le web journalisme: cela crée une mévente. Il y a plus de lecteurs à Abidjan qu'à Dakar. En matière de tirage d'exemplaires de journaux, 22 à 25 000 tirages sont faits à Abidjan tandis que 10 à 15 000 sont faits à Dakar car le lectorat est faible et les tirages ne sont pas certifiés. Selon les données de l'UNESCO, le Sénégal tirait 200 000 exemplaires par jour en 2011. L'environnement global de l'économie pèse sur les emplois. Les médias alternatifs et les réseaux sociaux sont devenus de puissantes sources d'information. Chacun est journaliste en puissance, c'est le voyeurisme et cela porte préjudice à la presse car aucun traitement des informations n'est fait en journalisme citoyen. Chaque pays a ses réalités propres et vit ses crises.


Ne faut-il pas réinventer le modèle?


Pourquoi ne pas exercer le métier comme auparavant il y a 20 à 40 ans?. Soyons assez imaginatifs et audacieux. La technologie va à une vitesse extraordinaire. L'information est relayée en ligne, à chaud et en temps réel. La jeunesse d'aujourd'hui ne s’intéresse plus à la lecture car le web est d'actualité. Il nous faut réinventer le modèle économique afin de nous adapter aux périples. Le soleil est spécialisé en fabrication et en vente mais compte élargir son champ d'actions vers la distribution.


Ibra Kane donne son avis sur le sujet en se prononçant sous un autre angle: les manifestations de la crise.



Selon tous les observateurs, la presse sénégalaise a joué un rôle fondamental en 2012. Elle a pu déjouer la fraude électorale et a joué un rôle de stabilisateur social. Ce n'est pas le cas en CIV  car beaucoup de journaux ivoiriens sont des journaux partisans: on en trouve aussi dans beaucoup d'autres pays. Certains journaux sont financés par des hommes politiques. Dans la presse sénégalaise, une des tares à partir des années 2000 est liée au fait qu'il y a beaucoup de rumeurs, de diffamations et d'attaques personnelles. Malgré tous les acquis qui pourraient être remis en cause, il y a des problèmes qui menacent l'intégrité de la presse. Par exemple, tout le personnel de beaucoup d'entreprises de presse a des arriérés de salaires mais ils parviennent à

mardi 12 avril 2016

CESTI vs OM



"Quand on gère un peuple, une entreprise de sport, je crois que la règle N°1 est la prévoyance. La philosophie populaire nous apprend bien que gouverner c'est prévoir. Mais en occurrence, rien n'est plus aléatoire pour un dirigeant de club de vouloir renouveler le contrat de ses meilleurs joueurs quand il ne reste plus qu'une seule année. Faire ça, c'est de toute façon j'allais dire, subir toute la force du joueur et de son entourage". Ainsi s'adresse Pape DIOUF (journaliste sportif , agent de joueur de A.PELE et président du club de football Olympique de Marseille entre 2005 et 2009) aux étudiants du CESTI lors du carrefour d'actualités du 21 décembre 2015 à la case foyer du CESTI. L'entretien a porté sur l'actualité sportive et journalistique. 

De son vrai prénom Mababa, Pape DIOUF a exposé son parcours à l'OM tout en mettant l'accent sur le coté financier du club. Selon lui, le budget de l'Olympique de Marseille est de 130 à 150 millions d'euros. Il y avait un déficit budgétaire de 30 millions d'euros dans les caisses. Néanmoins dès son arrivée et à la fin de son mandat, il laisse 40 millions d'euros dans les caisses.


L'homme n'a pas mis fin à son entretien sans exposer les succès et les failles du club, ainsi que les difficultés rencontrées dans l'exercice de sa mission. 

lundi 11 avril 2016

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE EN CASAMANCE.



Le mercredi 3 février 2016 à la case foyer du CESTI,a eu lieu un carrefour d'actualités autour du réchauffement climatique. L'invité du jour était Jean-Claude Marut, chercheur du centre national de recherche scientifique (CNRS) en France et auteur du livre "Conflit de Casamance" 


L'entretien a porté sur la COP 21 et les causes et conséquences du réchauffement climatique en Casamance, au Sud du Sénégal. La première conséquence spectaculaire du réchauffement climatique est la montée du niveau des océans. L'océan se dilate sous l'effet de la chaleur, ce qui crée une hausse qui atteint le mètre avec toutes les conséquences qui suivent: submersion des territoires, dérèglement climatique et irrégularités saisonnières(il ne pleut plus quand il faut). Prenons l'exemple de l'Europe où il n'y a plus de saisons et tout est déréglé. Cette irrégularité rend difficile les prévisions. Ces conséquences peuvent devenir des facteur favorables au réchauffement climatique. La déforestation joue un rôle régulateur dans le climat lorsqu'elle absorbe le CO2. 



Lorsqu'elle disparaît, il n'y a plus de gaz carbonique. Les océans jouent de moins en moins leur rôle de gaz carbonique. Les conséquences liées à ce phénomène sont entre autres les pertes de ressources végétales, les cultures périssent et les plans ont du mal à s'adapter. On note également la baisse du rendement et la perte des ressources halieutiques. Cela se traduit par une insécurité alimentaire croissante et il risque d'avoir des migrations avec tous les risques conflictuels. 



Un autre aspect humain est l'injustice temporelle. Même si on met fin à l'émission des gazes à effets de serre, les générations à venir verront les conséquences. Le continent africain est plus impliqué et les pays les plus touchés et les plus peuplés sont ceux du Sud, même si ils n'émettent pas de gazes. 



Globalement en Afrique, les capacités d'adaptation sont plus faibles. Plusieurs causes sont à la base: l'effet de serre existe depuis des millions d'années et sans cela, il n'y aurait pas de vie possible sur terre car la température serait de -18°C. 



Il y a une augmentation et une diminution des gazes à effets de serre:c'est la première raison. On peut parler d'explosion démographique qui a débuté au 18è siècle et se poursuit jusqu'au 19è siècle.

samedi 2 avril 2016

LOI SUR LES TRANSACTIONS ÉLECTRONIQUES:TRANSMISSION DES DOCUMENTS OU ACTES ADMINISTRATIFS PAR VOIE ÉLECTRONIQUE


La LOSI : loi d’orientation de la société de l’information expose les objectifs, axes et principes en vue de promouvoir le développement commercial par les Techniques de l’information et de la communication.

Grace au développement des réseaux informatiques, les transactions électroniques connaissent un énorme accroissement au Sénégal, même si les contraintes juridiques constituent un blocage à leur accessibilité. Garantir entre autres la sécurité dans les transactions et un cadre juridique approprié à un commerce électronique fiable : telle est la finalité de ce projet de loi.

 La loi sur les transactions électroniques est divisée en quatre grands titres, exposant chacun les différents articles qui mènent à la bonne gestion des échanges électroniques. Le quatrième titre met en exergue : la transmission par voie électronique des documents ou actes administratifs et est subdivisée en deux chapitres à savoir :

 Le premier est relatif aux échanges d’informations par voie électronique. Tous les échanges effectués, que ce soit des informations, des documents ou des actes administratifs, sont considérés comme une transmission par voie électronique, c’est-à-dire grâce au procédé de communication magnétique, qu’il soit écrit, oral ou visuel. A travers les différents articles, nous notons une certaine dépendance du réseau électronique vis-à-vis des personnes publiques. Autrement dit, tant que ces dernières n’approuvent pas les services et offres d’ordre commerciaux, les transmissions électroniques ne peuvent être effectives.

 Les responsables de marché, avant toute passation, doivent s’assurer du fait que les personnes intéressées aient consulté et pris connaissance dudit produit. Toutes les mesures sécuritaires sont mises en place pour garantir la confidentialité des données propres à la personne publique. Aussi, toutes les transmissions de candidature font l’objet d’un accusé de réception électronique précis indiquant la date et heure de l’envoi.

 Grace à un réseau informatique accessible à tous, la sécurité des transactions est assurée par la personne publique. Ainsi, les frais liés à l’accès de ce réseau et le recours à la signature électronique sont à la charge du candidat. Au cas où les candidatures regroupent un certain nombre d’individus, le mandataire répond au nom des autres membres et assure l’authenticité car il est responsable des informations transmises.

 Le deuxième chapitre est relatif au recommandé électronique. Un envoi est recommandé, à condition que les références : heure et date du message électronique, soient certifiées par le prestataire.

TELENOVELAS AU SENEGAL

CESTI/LICENCE 1  
DEVOIR SOCIOLOGIE GÉNÉRALE 

 Sujet :Comment la société sénégalaise reçoit-elle les télénovelas ? 

Méthode d’évaluation :Observation directe




De nos jours, les télénovelas représentent dans toutes les sociétés une branche importante dans la vie des jeunes et au sein des ménages. Mais qu’est-ce qu’un télénovelas ? .

Les télénovelas sont des feuilletons quotidiens de soirée surtout des pays hispanophones et lusophones. Le mot telenovela est un mot espagnol, formé d’après les mots « television » qui veut dire « télévision » et « novela » qui veut dire « roman », c’est-à-dire histoire longue. C’est une tradition en Amérique latine.
 N’existe pas cette société là où certaines familles se regroupent devant le petit écran pour regarder un feuilleton. Certains hommes s’adonnent à la chose mais ce sont des instants qui font vibrer majoritairement la gente féminine. L’objet de cette observation est de savoir ce que représentent les télénovelas dans la vie des sénégalais, comment les perçoivent-ils ?

 Le samedi 26 mars 2016, j’ai passé une soirée dans une famille sénégalaise de la Médina rue 19 angle 6 non loin de ma maison pour savoir l’idée qu’elle se fait des télénovelas et quelle interprétation elle en fait. Le feuilleton de cette soirée était : « les feux de l’amour », un soap opéra américain crée par William Joseph Bell. Il est à ce jour le 3ème plus long et un des plus anciens feuilletons américains. La chaîne de diffusion est RTS1 et le feuilleton passe dans la soirée a 23 heures.Il parle essentiellement d’amour, comme la majorité et est rempli de suspense, surprises, déceptions, vengeances, trahisons et autres. L’épisode de ce mardi était à propos du dénouement de l’accident mortel de Délia Abbott. Jill et Jack se sont retrouvés au Chancellor pendant que Victoria Newman ne se doute pas que son époux William Abbott la trompe avec Kelly Andrews. Aussi, Noah et Courtney entament une relation sérieuse. Tout cela était entrecoupé de publicités et c’était tout pour ce soir. A la fin , j’ai pu recueillir les avis de 3 membres dont la mère de famille, la fille aînée et le père de famille mais les points de vue étaient tous divergents. Selon la mère, les télénovelas ne sont qu’une distraction. Elle affirme que tout ce qui s’y passe est assez beau pour être vrai, en mettant l’accent sur les succès en amour et les aventures brillantes sans failles avec le prince charmant ou la princesse. Les scènes sont tournées dans le seul but d’occuper les sociétés africaines en leur montrant une autre dimension de la vie. « Tout cela contribue au sous-développement puisque la jeunesse croit en tout ce qu’elle voit ». Les réalités occidentales ne sont pas les mêmes que celles asiatiques ou européennes donc il faut faire la part des choses dit-elle. Pour Amina la fille aînée, les feuilletons sont le miroir de la vie courante. Tout ce qui se passe dans les feuilletons reflète nos réalités actuelles et il est important de les regarder pour y tirer des leçons. Autrement dit, elle croit en tout ce qui se passe à la télé et s’en inspire pour raisonner dans la société. Venons-en au père, qui trouve que les feuilletons constituent un énorme danger pour la jeunesse, en ce que cette dernière met en pratique tout ce qu’elle voit. Aucun tri n’est fait de ce que les médias diffusent et c’est dommage dit-il. Certains feuilletons sont mêmes à caractère pornographique et les jeunes ne s’éduquent que par les télénovelas. Il ajoute que les médias devraient plus se consacrer aux émissions éducatives et aux programmes de divertissement autre que les télénovelas. Pour sa part, l’essentiel est de comprendre que les télénovelas ne sont rien d’autre qu’un autre moyen de colonisation et malheureusement le blanc a réussi à formater le cerveau de la jeunesse africaine. Si nous devons nous en tenir aux propos recueillis, il est à retenir que les conceptions sur les télénovelas diffèrent d’un individu à un autre. Les réalités ne sont pas les mêmes dans toutes les sociétés donc chaque individu doit s’adapter uniquement aux réalités liées a son milieu de vie et avoir une certaine retenue face à tout ce qui passe au petit écran.


                                                                                                           Par Amen HEDJI   

Un vieillard soumis

CESTI/LICENCE I 



 ANALYSE DE FILM


“SIGGIL” est un court métrage de Rémi MAZET produit en 2010. « Relève-toi » comme le titre du film l’indique en wolof, met en exergue la vie de soumission qu’a subie un homme âgé au point d’en démissionner.

Lamine est le protagoniste du film ; c’est un vieux personnage aux cheveux blancs. Il est vêtu d’un costume noir et d’une cravate rouge, cire sa paire de chaussures pour se rendre au boulot. Aussitôt sorti de sa chambre, les femmes qui travaillent dans la cour de sa concession l’admirent et lui disent « dépêche-toi, mademoiselle t’attend ». Ces propos veulent donc dire qu’il est connu de tous en tant que travailleur chez une dame qui n’est rien d’autre qu’une toubab. Lamine prend un car rapide pour se rendre chez sa patronne.


Arrivé, il sonne et ladite demoiselle l’accueille avec du bruit puis il présente ses excuses pour le retard accusé. Madame lui fait comprendre qu’il doit acheter le petit déjeuner à Agathe, un petit chiot tout blanc ; au même moment elle donne des ordres à Amina, surement une servante dans la maison. Lamine saisit le chiot entre ses bras et la journée débute ainsi : voilà son job. Il tient un sac en main et le chiot a une corde rouge suspendue au cou. Debout, l’homme arrête un taxi afin de se rendre au Plateau. Le conducteur lui dit que le prophète a interdit le port de chien mais Lamine précise que c’est le port de chien noir qui est grave. Alors le taximan fixe le prix à 1500 F CFA mais le vieux n’avait que 1000 F et s’apprêtait à trouver un autre véhicule quand le chauffeur accepte. Destination supermarché de la place pour acheter à manger à l’animal (qu’il confie au vigile). À l’intérieur il demande à une dame de lui retrouver le WAFY (nourriture pour chiens) ; la dame le lui montre et précise que c’est pour les animaux.

Il achète le WAFY et une fois à la porte de sortie, le vigile lui explique que le chiot a déchiré le pantalon de son uniforme et qu’il doit être dédommagé à 5000 F CFA. Le vieux lui donne l’argent et l’aventure continue en compagnie d’Agathe : ils se rendent au marché pour acheter du poisson braisé.

Lors de la discussion, la dame croyait que le poisson était pour le chien et elle taxe Lamine, qui semblait toubab à ses yeux parce qu'il était en costume. Lamine abandonne et continue son chemin. Fatigué, il s’arrête pour servir le WAFY au poulet à Agathe dans son bol. Il enlève son costume et s’allonge près d’une pirogue, le temps de souffler un peu mais malheureusement le sommeil l’a emporté. Au réveil, Agathe n’était plus là : c’est l’incident déclencheur. Il se met donc à la recherche du chiot. Des pécheurs au boucher chinois, en passant par les fumeurs de chanvre indien, il s’est fait renvoyer, voire insulter. Il sillonne les parages d’un dépotoir d’ordures où

vendredi 1 avril 2016

Transformations (idéologies néolibérales) et montée du libre échange

"Les relations entre nos pays et l’Union Européenne étaient régies par des ACP, des années 70 aux années 2000".

Avec les transformations (idéologies néolibérales) et la montée du libre échange, l’Organisation Mondiale du Commerce(OMC) a vu le jour...» tels sont les propos de M. Demba Moussa DembéléEconomiste & Chercheur, Directeur du Forum Africain des Alternatives & Coordonnateur de l’Africaine de Recherche et de Coopération pour l’Appui au Développement Endogène (ARCADE), invité au carrefour d’actualités du mercredi 23 mars 2016 à la case foyer du CESTI.


CAR RAPIDE:CAS D'INSÉCURITÉ.



Les cars rapides représentent au Sénégal, un moyen de transport rapide comme son nom l’indique, fiable et économique mais dangereux. Dangereux en ce sens que beaucoup de jeunes empruntent ces minibus, à la quête du gain facile.


 Autrement dit, ils sont à la recherche de biens précieux tels que les bijoux, les téléphones portables, de l'argent et souvent des sacs à mains.

 Leur mode opératoire est très discret si bien que n’importe qui peut se faire avoir à la moindre inattention. Ce mode opératoire consiste à se coller à la cible quand il est assis puisque les cars sont toujours bourrés de passagers et certains sont obligés de rester debout. Une fois qu'ils arrivent à créer ce contact, ils vous retirent minutieusement vos objets, se les passent de façon intelligente sans pour autant vous perturber; ce n'est qu'une fois à destination que vous vous en rendrez compte mais c'est toujours trop tard car l'irréparable est fait.

 Ces voleurs sont confondus dans la masse et sont prêts à vous déposséder de vos biens à la moindre occasion. C'est d'ailleurs pour cela qu'il est recommandé de garder son téléphone portable en main et d'avoir un œil sur son sac et ses poches car ils sont capables de tout, que vous soyez debout ou assis. Certains se font

FEMME



Qu’est- ce que la femme?.
F comme Famille, E comme Éducation, M comme Mère, M comme Ménage et E comme Épouse. Ce mot qui sème la joie et l'amour dans tous les cœurs. La femme est l’incarnation de la vie et de la tendresse.

Qui dit femme dit source de vie, maternité, protection, amour, joie de vivre, beauté, affection, bonheur et sagesse. Autant de qualificatifs pour montrer la valeur inestimable de la femme. Vous qui êtes nos sœurs, nos mères, nos épouses, nos tutrices, nos confidentes, vous restez et demeurez au centre de l’existence humaine et nul ne peut dire le contraire.

 Dieu créa Adam et Ève, Dieu créa l’homme et la femme. Mais confia à cette dernière, la lourde responsabilité de donner vie. Femme, toi qui es là de jour comme de nuit, à temps et à contre-temps, toi qui sais consoler et redonner espoir, toi qui donne l'envie d’aimer et de se sentir aimé, toi qui fais de l’homme ce qu’il est, tu as un pouvoir et de la valeur, tu as un sixième sens dont plus aucun autre être ne dispose. Neuf mois n’est ni neuf jours, neuf minutes, neuf secondes. Neuf mois de souffrance pour porter la vie en soi, neuf mois de bravoure et de sacrifice pour concevoir.

La femme est un être courageux à qui nous devons respect et reconnaissance. C’est pour cela que je remercie toutes les femmes du monde entier à travers ce texte qui vient du fond de mon cœur. Aucune richesse de ce monde ne suffit pour vous être reconnaissant . Le plus beau cadeau que nous devons à nos mères et à nos sœurs est l’obéissance, l’amour au vrai sens du terme et la considération.

 Hommage à toutes les femmes du monde entier et particulièrement à ma très chère maman, ainsi qu’à mes sœurs. Je vous aime profondément.

                                                                                                                                A. HEDJI